Visite au cimetière...

Le jour tant redouté était arrivé. Un jour fatidique, qui revenait chaque année. Ai était obligée d'y aller. Elle s'était habillée en noir pour l'occasion. Elle avait beaucoup hésité au début, ne savant que faire. Mais elle décida qu'elle devait le faire, de peur que cela ne lui reste sur sa conscience. Elle devait les voir.

En allant au cimetière, elle sentit que son coeur était lourd, qui lui pesait comme un poid. Elle se sentait mal et triste. Retourner sur la tombe de ses parents était-ce un crime ? Surtout quand on était un peu fautif de leur mort ? Telles étaient les questions qui se bousculaient dans l'esprit de Ai. Sur le chemin de l'aller, elle acheta des fleurs, les préférées de sa mère, morte. La neige était épaisse, recouvrant le chemin que Ai suivait. Elle marchait doucement, ralentissant de plus en plus à la vue du portail du sinistre cimetière. Elle aperçut le temple un peu plus loin, ce grand bâtiment blanc surplombant le cimetière, peut-être qu'elle ira prier après les avoir vus. Dès qu'elle fût face à la grille, elle s'arrêta net, n'esquissant plus le moindre mouvement, le temps de comtempler le paysage. Le soleil brillait dans le ciel, des nuages gris approchaient de plus en plus à cause du vent. Ai grimaça, il allait bientôt pleuvoir au lieu de neiger. Elle fixa la grille et tendit sa main, tremblante. Elle saisissa et tira le lourd portail, qui grinça et s'engouffra dans le cimetière. Elle jeta quelques regards inquiets autour d'elle, car l'endroit ne lui prêtait guère confiance. Elle marcha en longeant chaque allée de tombes. Quand elle fût arrivée au bout, elle s'arrêta. Elle était arrivée devant deux tombes grises. Un texte y avait été écrit : Ryo Hotaru sur une, et sur l'autre : Sakura Hotaru.

Ai se mobilisa. Une vague de tristesse s'empara d'elle. Les larmes lui montèrent aux yeux. Elle s'accroupit, s'assit sur le sol froid et déposa les fleurs entre les deux tombes. Elle ne bougea pas pendant plusieurs minutes, en pensant à tous ce qu'elle avait vécu avec ses parents. Les bons moments qu'elle avait passé avec eux, comme les mauvais. Sentant que les larmes coulaient sur ses joues, elle cacha sa tête entre ses jambes et dit de sa voix faible :

" Je suis désolée...."

Soudain, elle sentit quelques gouttes tomber sur sa tête, puis elle sentit la pluie tomber de plus en plus vite et fort. Elle avait l'impression que le ciel pleurait avec elle. Elle entendit quelques pas derrière elle, mais les ignora...

Uri était repartit seul ce matin. Il avait laissé son élève avec son frère, ces deux là avait l'air de s'entendre comme larrons en foire. Surtout quand le frère cadet partait à quatre heures de matin, moment fatidique où tous le monde dormait dans cette maison. Kyosuke n'avait toujours pas montrer le bout de son nez mais cela ne serrait tarder. Le mage gris sortit de chez lui en silence, refermant la porte derrière lui. Il siffla discrètement et Yin Yan montra le bout de son museau blanc. Il s'avança vers son maître qui le caressa. Ce dernier frotta le pelage de l'animal avec des brosses, vérifia son état de santé puis le harnacha. Il fit un peu le tri dans ses grandes sacoche de cuirs qui avait l'habitude de se percher sur la croupe du cerf rouge pour n'en garder finalement qu'une. Uri reviendrait ce soir, il y était obligé. Et puis de toute façon, il en avait envie. La maison Haeda était devenue bien plus accueillante qu'elle ne l'avait été auparavant.

Le jeune homme finit par enfiler son grand manteau gris, symbole de son rang et fit sortit la bête. Il l'enfourcha et Yin Yan s'éloigna dans un galop rapide et silencieux. Autant ne pas se faire remarquer, Uri ne connaissait que trop bien la réaction qu'aurait eu son frère. Il aurait enfourcher Yomiri, l'autre cerf et l'aurait rattraper bien vite, Yomi étant bien plus rapide que Yin Yan. En compensation, Yin était bien plus agile que son compatriote, en faite cela dépendait de l'espèce. Les cerfs rouges étaient plus habile que les bruns mais moins rapide. Pour les avoir souvent côtoyer, Uri le savait bien . Les rues d'Akiyume puis la route et la campagne commencèrent à défiler. Il devait être maintenant un peu plus de dix heures. La ville et la forêt aux voleurs avait complètement disparu pour laisser en arrière plan la campagne, juste la campagne, seulement la campagne. Seules les montagnes éternelles se détachaient du lot.

Uri sentit Yin Yan ralentir doucement pour repasser au pas. Le temps, si couvert quand le jeune homme avait quitté chez lui, devint humide. Uri sentit une goutte d'eau atterrir sur son front, puis deux, puis des dizaines, des centaines d'autres. Le mage gris sortit de la sacoche un petit ombrelle décorée. Elle pouvait bien servir de parapluie non? Descendant du cerf rouge, Uri fouilla dans la poche de son manteau pour en sortir une craie. Il se dirigea ensuite vers le temple.

Traversant les allées de tombes, il réfléchissait un peu.Il ne savait que trop bien où se trouvait la tombe de son maître, il y allait autant de fois qu'il pouvait. Même morte, savoir Kasumi prés de lui le rassurait. Elle avait été sa maman de cœur aprés tout. Enfin il arrivait. Un petit sourire illuminait son visage. Il parlait dans sa tête même si il savait pertinemment qu'il n'obtiendrait aucune réponse.

"Je suis revenu, sensei"

murmura t-il d'une voix d'enfant. Doucement Uri s'accroupit devant la tombe. Il dessina un cercle à la craie, dessinant ensuite à l'intérieur une fleur , une étoile et écrivit アマリリス à l'intérieur. Il murmura un mot peine inaudible et se releva. A ses pieds, des tiges avait commencé à sortir du sol, comme par magie. Des amaryllis, ces fleurs rouges que Kazumi aimait tant. Le petit sourire ne quittait pas les lèvres d'Uri.

Soudain son visage se referma, le sourire disparu. A côté de lui, se trouvait une jeune femme. Elle avait les joues rougies et avait l'air d'avoir pleurer. Le mage gris laissa apparaitre son visage froid. Il n'était pas seul ici, à se recueillir......
[Si ma réponse ne te plait pas, n'hésite pas ^^]

Ai entendit des bruits de pas derrière elle. Elle leva un peu la tête pour aperçevoir le nouvel arrivant, ou arrivante et aperçut un jeune homme, tenant une ombrelle le protégeant de la pluie dans la main. Elle fut jalouse quelques instants en aperçevant le parapluie, elle aussi voulait se protéger de la pluis. Ses habits étaient trempées, le sol était gelée et fit frissoner Ai. Puis, elle ne regarda le garçon quelques secondes puis détourna le regard. Elle regardait à présent les deux tombes, qui se trouviaient devant elle, mouillées elles aussi. Elle ne remarqua pas tout de suite, que l'inconnu portait un kimono gris. Comme ceux des mages gris, les plus forts de tous les magiciens. Mais Ai fit abstraction du problème malgré qu'elle soit une voleuse. En ce moment, elle ne pensait qu'à tout ce qu'elle avait fait de mal, à sa famille, en bref à sa vie entière. Elle ne pensait qu'à elle. Elle pleurait toujours, en silence de sortes à ne pas déranger le jeune homme, et n'était pas honteuse de le montrer devant lui. Elle s'en fichait. Elle n'était pas la seule à se receuillir, apparemment il était venu voir une dame ou une jeune femme, décédée. Elle entendit quelques paroles du mage, il disait qu'il était revenu. Elle ne se posa pas de questions, elle était trop triste pour s'amuser à deviner pourquoi il avait dit ces paroles. Soudain, elle remarqua qu'il avait tracé quelque chose par terre, sur la terre presque boueuse. Il murmura quelque chose qu'Ai n'entendit pas et des fleurs, des amaryllis, commencèrent à sortir de la terre. Elles étaient magnifiques. Ai les avait reconnu, car c'était les fleurs préférées de sa mère. Elle pensa que ce n'était qu'une coincidence.
Les minutes passèrent, en silence, seul le bruit de la pluie martelant le col se faisait entendre. Ai décida qu'il était temps de partir. Elle se leva, sans aucun bruit, et se dirigea vers la grille du cimetière. Avant de faire un seul pas, elle se retourna du côté de la tombe des ses parents et leur dit "au revoir". Le jeune homme était toujours là, devant la tombe de la personne qu'il était venue voir. Ai se tourna et marcha en direction de la grille. Soudain, elle glissa elle ne sait comment et tomba en avant. Elle s'écrasa la tête la première.

" Aïe ! "

Elle essaya de se relever mais elle était trop fatiguée, mais elle se retourna sur le dos, se protégeant les yeux de la pluie. Elle ne bougea plus, et attendait de retrouver la force de se lever.

Apparemment, la jeune femme était là elle aussi pour se recueillir. Uri lu sur les tombes deux noms semblable. Le jeune homme se dit que ce devaient être ses parents. Son regard se retourna donc sur la tombe. Il commença donc sa conversation silencieuse avec son maître. Uri lui raconta tout ce qui avait pu se passer depuis sa dernière visite. Ses missions qui l'entrainait toujours de plus en plus loin d'Akiyume, le faite qu'on ne savait toujours pas pourquoi les fantômes étaient là . Kyosuke qui ne devait pas tarder à rappliquer, Tomoya qui avait l'air d'aller mieux, Tomoyo qui état devenu son élève, ses espérances d'être un aussi bon maître pour elle que Kazumi l'avait été pour lui. Puis les rêves, la pluie, la neige, l'hiver, le nouvel an approchant. Un conversation qu'Uri n'aurait probablement jamais avec un humain normal, même pas avec ses frères.

Il aurait volontiers continuer sa chronique si ce n'est qu'il avait entendu un bruit, un cri, une voix. Uri revint sur terre et tourna sa tête vers la grille. La jeune femme de tout à l'heure avait 'air d'être tomber sans raison. Uri resta un moment sans rien faire. Il avait aisément compris la situation de la jeune femme. Elle était voleuse sans aucun doute. Seulement, n'étions nous pas en territoire neutre?Le regard du mage gris se posa sur la tombe de Kazumi. Qu'aurait elle fait, elle dans ce moment là? Uri se leva et s'approcha de la jeune femme. Elle ne bougeait plus. Uri commença à s'affoler silencieusement. Il n'était pas médecin, même si il avait certaine base en magie médicinal. Il posa sa main gelée sur le front de la jeune femme puis prit son pouls. Elle était vivante apparemment.

Uri, sans lui demander son avis, referma son ombrelle, la coinça son ombrelle sous son bras et attrapa la jeune femme par les aisselles pour la tirer jusqu'aux arbres qui bordaient le cimetière. Au moins ils seraient à l'abri. Le mage gris commença alors à ausculter avec les moyen du bord sa "patiente" ,ne sachant même pas pourquoi il faisait ça ni comment cette dernière allait réagir......

Ai, qui était pratiquement à moitié assommée, sentit quelqu’un se rapprocher. Peut-être était-ce la jeune homme de tout à l’heure ? Peut-être, mais elle s’en fichait, comme toujours. Elle ouvrit un œil et l’aperçut, il semblait bien plus grand vu d’en bas. Son crâne lui faisait terriblement mal après sa chute, elle avait l'impression d'avoir une migraine. Elle retint son gémissement de douleur. Soudain, elle sentit quelque chose de froid sur son font, bien qu'elle fut surprise, ceci l'apaisa. Apparemment, quelqu'un vérifiait si elle était bien en vie, ce qui fit rire Ai silencieusement, depuis quand quelqu'un s'occuperait d'elle ? Si elle se serait effondrée dans la rue, les passant n'auraient même pas daigner de l'aider, elle en était quasiment sûre. Puis, la personne qui était près d'elle, la souleva par les aisselles, ce qui surprit Ai encore plus qu'avant. Où est-ce qu'on l'enmmenait ? Elle commença à s'affoler tout en gardant le silence. Etait-ce le mage qui l'enmmenait au poste. Elle ne le savait pas mais imagina toutes sortes de choses qui pourrait lui arriver. Peut-être qu'il allait la torturer en la chatouillant, ou d'une autre façon ? Elle réfléchissa aussi aux plusieurs options qu'elle avait : S'enfuir, se rendre, se faire tuer, mourir, ou vivre. Cette dernière option lui plaisait beaucoup, elle n'avait encore aucune envie de quitter ce monde, enfin, elle en avait beaucoup, mais jamais elle ne se suicidera. Elle ne voulait pas gaspiller la vie que ses défunts parents lui avaient donné à cause de pacotilles. Quelques minutes, même pas, s'écoulèrent. Le jeune homme l'avait installé sous un arbre, Ai ne sentait plus la pluie tomber sur son visage. L'arbre la protégeait, plutôt les protégait. Elle se demanda ce qu'elle pouvait faire maintenant, comment elle devait réagir, elle devait peut-être simuler de se réveiller d'un court sommeil ou de tout simplement d'essayer d'être le plus normal possible, en essayant par exemple de se relever. C'est ce qu'elle fit, elle frotta d'abord ses yeux fatigués, puis s'appuya sur ses coudes en se relevant afin de se retrouver assise. Elle se frotta la tête, ensuite, toujours à cause de la douleur. Elle sentit une légère bosse sur son front et aperçut, peu après sur sa main, un peu de sang. *Beurk, pensa-t-elle.* Elle s'essuya rapidement la main et le front et oublia le plus vite possible ce détail quelque peu, sanglant. Elle regarda le jeune homme qui l'avait aidée. Elle esquissa un petit sourire et lui dit d'une voix chaleureuse ;

" Merci..."

Pour une fois, Ai n'était pas méchante, elle avait remercié le jeune homme, ou le mage, le plus normal qui soit. Pourquoi ? Sûrement qu'il fut la première personne à l'aider de cette façon, depuis plusieurs années...

Uri se recula quand il vit que la jeune femme reprenait peu à peu ses esprits. Il préférait reculait pour prévenir un coup. Apparemment, ce n'était pas dans les intentions de la jeune femme qui tenta de se relever, tout du moins s'assoir . Uri s'assit face à elle, essayant de voir si la demoiselle se portait bien. Celle ci passa sa main sur sa tête, remarquant une bosse puis un peu de sang sur sa main. Elle remercia ensuite gentiment le mage. Mais celui ci ne l'entendit même pas.

Ses yeux s'étaient démesurément agrandis. Du sang. Pour le jeune homme, le sang était associé à différentes choses, enfermée au fond de son cœur. Il était d'abord associé à un passé lointain. Les coups qui pleuvent pour un rien, les blessures qui ne se referme pas et que l'on ne soigne pas. La cicatrice de Tomoya. Ces parents qui ne vous montre aucune marque d'amour mais qu'il faut à tout pris proteger du mauvais regards des autres. Puis une autre blessure, une image qui s'imprime sur les rétines vertes-feuilles du jeune homme. Le corps de Kazumi, quand on l'a ramené à Akiyume. Uri avait eu la formelle interdiction de le voir. Mais non, en gamin stupide, il y était allé quand même. Et cette dernière image qu'il avait vu de son maître avait fait disparaitre cette envie que chaque être humain doit avoir. Envie de vivre. Si son maître ne lui avait pas enseigné cette interdiction de se suicider car il ne fallait pas briser le plus beau cadeau du monde, Uri aurait certainement quitter ce monde depuis très longtemps

Uri se mit à parler d'une voix éteinte à la jeune femme

"Ne bougez surtout pas..."

Il retira son manteau pour le mettre sur la jeune femme. Son visage était blême, blanc.Doucement, d'une main, il chercha la blessure qu'il trouva aprés quelques minutes. Elle se trouvait à l'arrière du crane, sous les cheveux. . Essayant de garder son calme au maximum, le mage gris réfléchit à un moyen de soigner la jeune femme dans les plus brefs délais. Il finit par récolter un peu de sang sur sa main gauche. A l'aide de la droite, il dessina une fleur, rouge écarlate sur sa main. Il l'entoura ensuite d'un cercle . Il posa sa main sur la blessure

"Iyasu".

Le sang cessa instantanément de couler. Uri eut un soupir de soulagement ...puis mis une main devant sa bouche. Il se retourna et vomi sur le sol. Décidément, ce n'était pas son jour aujourd'hui.....

Le jeune homme toujours inconnu pour Ai, était comme choqué. Il avait ecarquillé les yeux pour une raison inconnue. Ai le regarda et se demanda ce qui lui arrivait. Son visage devenait de plus en plus pâle. Elle voulut lui demmander si ça allait, mais s'abstint dès qu'il lui ordonna de ne pas bouger. Cependant,ces paroles ne signifièrent pas la même chose pour le jeune homme que pour Ai, elle pensa qu'il voulait la capturez. Elle ne savait pas pourquoi, mais c'était à la première chose qu'elle pensa. Elle se pétrifia et observa le moindre des mouvements du magicien, en espérant qu'elle ne se trompe à propos de sa mauvaise pensée. D'abord, le jeune homme retira sa veste et la posa sur Ai. Cet acte la choqua, elle ne s'attendait pas à ça. Puis, il chercha la blessure, qui devait toujours saigner. Elle voulut l'arrêter, puisqu'elle n'aimait pas trop qu'on s'occupe d'elle à ce point, mais le mage semblait si sérieux, et malade, qu'elle le laissa faire. Cela faisait longtemps que personne ne s'était occupée d'elle, et en même temps, l'aide que le jeune homme lui donnait la rendait..heureuse. Puis, il fit des signes qu'Ai n'aperçut pas, elle ne vit qu'une fleur rouge déssinée sur un des ses mains. Allait-il utliser un sort ? Ai en était quasiment certaine. Elle regarda le mage du coin de l'oeil et l'entendit prononcer "Iyasu". Soudain, la douleur de à son crâne diminua. Pendant que le mage recula, elle toucha sa blessure et remarqua qu'elle ne saignait plus. Elle se tourna vers le jeune homme pour le remercier une seconde fois, mais celui-ci était à moitié accroupi par terre, il avait...vomi. Elle se leva instinctivement, et s'approcha du jeune homme, tout en prenant soint de ne pas regarder. Elle ne savait que faire e t réussit à ne lui demander :

" Est-ce que ça va ?"

Elle était tout de même inquiète...

Uri repris son souffle. Décidement, cette mauvaise vue de sang ne partirait jamais. Mais quand même, détester le sang...à en vomir. Il n'était décidément pas fait pour être sage. Dans ses incapacité, il lui était impossible de torturer qui que ce soit et de tuer. Pour certains mages du commandement, il était une espèce de "génie". Pour d'autre par contre, il était une catastrophe ambulante, dangereux qui plus est. Il fallait donc dans les deux cas l'éloigner à tout prix. D'où les nombreux voyages qu'il effectuait que ce soit lui ou Kyosuke. Lui , c'était par contre à cause de leurs parents. C'était la politique du conseil des mages d'Akiyume... Eloigner ceux qu'il considérait comme incapable pour éviter qu'il commence à lancer des idées sur un possible changement....

Uri était partit ailleurs, dans ses esprits. Il fallait qu'il pense à autre chose, qu'il se change les idées. Mais la voix de la jeune femme le fit redescendre sur terre. Il hocha la tête pour indiquer qu'il allait bien même si la couleur de son visage laissait penser le contraire. Il se releva, laissant son manteau à son interlocutrice. La pluie avait céssé et quelques rayons de soleil avait percé la couche grise de nuage qui enveloppait le ciel. Tout devait aller pour le mieux. Uri se baissa respectuesement pour s'excuser des diverses choses qui venait de se passer, selon lui, par sa faute. Puis son attention se porta sur autre chose. Les amarilys qu'il avait fait pousser sur la tombe de son maître resplendissait de leur rouge-rose comme jamais. Sur la stèle , un oiseau de proie s'était perché. Kumo.

Uri retourna vers les tombes , grondant silencieusement le rapace qui, sourd au protestation s'envola et se posa sur l'épaule de son maître. Celui ci finit par caresser avec une tendresse un peu gauche le plumage de l'oiseau et se retourna vers la jeune femme. Il attendait d'elle une demande de réparation quelqu'oncque. Pour lui, la soigner avait été parfaitement naturel. Et comme il avait vomi, il attendait un énervement, une demande, quelque chose qu'il puisse faire pour se faire pardonner. C'est que disait son regard vert feuille, vert nature.Puis celui ci se détourna, entrainant son possesseurvers les tombs. Il regarda avec plus d'attention la tombe devant laquelle se trouvait la jeune file, quelque minute auparavant. Il en regarda les noms , ce qui confirma sa pensée et peut être ce qu'il pensait être la cause du silence de la jeune femme....
"Ici, nous sommes en terrain neutre, si on peut appeler ça comme ça. Donc, pas besoin d'avoir peur de moi"*Enfin, je sais que ma tête en elle même fait plus peur qu'autre chose*
Pensée conforter par 6 ans d'experience.....
[Non seulement, j'ai mis quatres plombes mais en plus , j'ai pas fait mieux. Voire moin bien . Désolé >.<]

La jeune voleuse regarda la jeune homme et son oiseau à la recherche d'une réponse. Après tout, pourquoi devrait-elle avoir peur de lui ? Elle était agile, rapide, rusée. S'échapper ne lui poserait aucun problème. Il faisait sombre en plus, le soleil avait de la peine à traverser les gros nuages sombres.

" Pourquoi...devrai-je avoir peur de vous? "

lui répondit-elle gentiment.

Son visage resta impassible, malgré la gentillesse de sa voix. Après reflexion, c'était plutôt à lui d'être effrayé. elle n'était pas comme les autres. Sa peau blanche comme la neige, ses yeux rouges comme le sang, ses longs cheveux noirs comme les ténèbres, on en voyait pas à tous les coins de rues des personnes comme elle, voir même des voleuses. Elle voulut rire mais se retint. Rire dans un endroit pareil était déplacé.
Soudain, elle décida de rendre enfin la manteau au jeune homme. Elle le lui tendit tout en disant"merci". Elle ne voulait pas garder la veste une minute de plus, en privant le jeune mage de se réchauffer du froid. De plus, il avait eu tort de l'avoir aidée, elle ne méritait l'aide de personne. Le vent glacial secoua les cheveux de Ai, et elle frissonna un instant.

[HRP : Très petit post, désolée >_<]